L'art est pour Sandra Kobanovitch un cri de révolte contre la tragédie de son existence. Orpheline, déscolarisée et bagarreuse, elle a su transformer sa rage et sa douleur en images poignantes, en films vibrants d’une vérité crue.
Autodidacte, elle écrit, réalise et produit son premier court-métrage en 2015, « Scratch » l’histoire d’une rencontre entre une vieille prostituée et une jeune marginale, présenté au Short Film Corner du Festival de Cannes.
La même année, elle dirige l’acteur Samy Naceri dans le rôle touchant d’un ex-taulard en réinsertion pour son second film court, « Heliopsis ». L’œuvre sera récompensée outre-atlantique au festival Women in Film de Vancouver, au Canada.
En 2021, elle réalise le court-métrage « Donald », un film profondément personnel inspiré du suicide de sa mère et du handicap mental de sa sœur.
Elle s’affirme également comme une photographe talentueuse, créatrice de visuels intenses, elle remporte plusieurs prix, notamment le Tokyo International Foto Awards au Japon en 2024 pour un portrait sombre sur l’esclavage.
Sandra Kobanovitch est une artiste polyvalente et engagée qui utilise son talent pour faire entendre la voix des parias.